Côte d'Ivoire
Encore une énième mutinerie en Côte d’Ivoire ce vendredi. La grogne qui est partie de Bouaké, capitale de l’ex-rébellion armée en Côte d’I voire, a gagné les villes de Daloa et Daoukro, dans le centre, et Korhogo dans le nord.
Pour Niagalé Bagayoko, experte en questions de sécurité africaine, la récurence des mutineries est liée à la structure hétéroclite de l’armée ivoirienne. *“ Les FRCI ont été créees en mars 2011 par le président Outtara à l’issue du conflit qui l’a opposé à l’ex chef d‘État Laurent Gbagbo. C’est la résultante de deux armées: les forces armées nationales d’une part et d’autre part les forces armées des forces nouvelles.C’est à dire les forces rebelles. Mais il faut savoir qu’avant cette fusion, les arrangements et restructurations informelles des effectifs ont été très fréquents dans l’armée ivoirienne.Dès 1990, on a dit qu’on prendrait en considération les revendications des soldats mutins en 94, mais aussi l’intégration des soldats favorables au général Guei qui a perpétré un coup d‘état en 1999.”*Le ministre de la Défense, Alain-Richard Donwahi a invité les mutins au calme, pour vite trouver une solution à leurs revendications qui portent sur le paiement de primes et une promotions notamment .
Mais le pillage de la poudrière du camp du 3e bataillon” le plus important de la ville est un sujet de préoccupation.
01:00
Arrêt sur images du 6 mai 2025
Aller à la video
Football : un partenariat entre la Côte d'Ivoire et l'OM
02:19
"Diyilem & Bazarhoff" : Didi B dévoile son album avant un concert à Abidjan
01:33
Record mondial des dépenses militaires depuis la guerre froide
00:57
Guerre Russie-Ukraine : un haut-général russe tué dans un attentat
01:16
Ouganda : les tribunaux militaires autorisés à juger des civils ?